jeudi 17 mars 2011

Planete Terre

vendredi 11 mars 2011

Elle pleure ma planète

samedi 1 janvier 2011

samedi 1 mai 2010

Découvrez le PIC VERT !


La Magdeleine fait partie des Refuges LPO

Jan-No reçoit donc le bulletin trimestriel des propriétaires de Refuges aussi Mimie a eu envie de vous faire profiter de certains articles avec photos à l'appui.
Internet, ce sont des échanges alors profitons en.
Aujourd'hui : LE PIC VERT (de la Magdeleine chez Jan-No)
« Certes, je ne suis pas un oiseau des mares, mais je viens sur la pelouse juste à côté, vous allez comprendre pourquoi... »


D'où vient mon nom ?
On m'appelle localement « oiseau de pluie ou pleupleu » relatif à mon cri puissant et moqueur « kiou-kiou-kiou ». D'ailleurs, on dit que je « pleupleute » quand je crie.
Mon nom scientifique est Picus viridis.

Comment me reconnaître ?
Rien de plus facile ! Mâle et femelle ont un plumage quasiment identique : tout vert avec un croupion jaune. Le dessus de la tête est coiffé d'une calotte rouge. Seule distinction, le mâle arbore des moustaches noires avec du rouge en son centre, alors que la femelle à des moustaches entièrement noires.
                                                                        



 Autre caractéristique : ma langue, longue et visqueuse, peut être projetée loin en dehors du bec pour aller chercher une nourriture bien particulière...
Quelle est ma nourriture ?
Je suis en grande partie myrmécophage : terme barbare qui signifie un goût prononcé pour les fourmis que je trouve au sol, sur les pelouses.
D'ailleurs, saviez-vous à ce propos que j'aime aussi prendre des bains de fourmis ? En effet, l'acide formique qu'elles projettent élimine les parasites fourrés bien au chaud dans mon plumage ! Mais je me nourri aussi d'autres insectes, de lombrics et aussi de quelques graines et de baies.
Où me trouver ?
C'est simple ! Je suis l'un des pics les plus communs de France et visible toute l'année. J'aime particulièrement les vergers, les bosquets, les haies mais aussi les lisières des forêts, les bois clairs, situés à côté de prairies qui me sont indispensables. Mais bien sûr j'affectionne les parcs et les grands jardins. Je suis un oiseau actuellement en augmentation. 

Ainsi les scientifiques estiment que ma population augmente depuis la fin des années 90 en France (+ 16 % de 1989 à 2008 et + 14 % de 2001 à 2008).
Mes effectifs sont également en forte croissance au Royaume Uni et en Europe.
Comme se déroule la reproduction ?
Dès le mois de janvier, le couple pic vert explore les arbres et commence à percer plusieurs loges dans le bois tendre (par exemple des peupliers).
Ces trous procurent des logements à d'autres oiseaux cavernicoles (mésanges, étourneaux...).
En avril, le couple creuse une cavité de 50 centimètres de profondeur dans un tronc d'arbre en décomposition. La femelle pond 5 à 7 oeufs qu'elle couve alternativement avec le mâle pendant 15 à 17 jours. 
Après l'éclosion, les deux parents les nourrissent essentiellement de fourmis et de leurs nymphes. Les jeunes prennent leur envol après 18 à 21 jours puis se tiennent encore quelques jours dans le voisinage du trou, à l'intérieur duquel ils se réfugient la nuit.
Suis-je un oiseau protégé ?
Je suis un oiseau protégé partiellement par la loi sur la protection de la nature depuis 1976 et suis inscrit sur la Directive Européenne Oiseaux 79/409/CE.
Il est interdit de détruire les adultes, les nids, les oeufs et les jeunes.

mardi 12 janvier 2010

Le CHENE VERT (Quercus Ilex)




Son bois, dur, difficile à travailler, 
peut cependant être utilisé pour le tournage et le charronnage.
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Famille :Fagacées  

Le Chêne Vert (Quercus Ilex) ou Yeuse se distingue à la fois par son port pyramidal, très élégant ainsi que par son feuillage persistant, coriace, vert sombre luisant et au revers blanchâtre, duveteux. 
Ses feuilles toujours vertes sont ovales, parfois peu dentées, parfois aussi épineuses. L'écorce se montre lisse à l'état juvénile puis plus écailleux avec l'âge.
A l'automne, cet arbre porte des glands de 2 à 3cm réunis par 2 ou 3.
Le Chêne Vert forme des peuplements typiques dans les régions méditerranéennes.
REPRODUCTION
C'est au mois de Mai que les chênes fleurissent, le Chêne Vert et le chêne liège commencent avant les chênes pubescents retardé par la formation des nouvelles feuilles.
Pour l'ensemble de ces espèces, la reproduction est la même, les arbres portent 2 types de fleurs, les fleurs mâles réduites à des étamines regroupées en petites grappes pendantes qui forment un chaton et les fleurs femelles, très discrètes en raison de leur très petite taille qui ont l'allure de glands minuscules. Les chatons libèrent leur pollen qui est transporté dans les airs par le vent jusqu'aux fleurs femelles qui deviendront des fruits : les glands emboîtés par un ensemble d'écailles qui forme une cupule.



DISSEMINATION
Les chatons après avoir lâché leur pollen se détachent de l'arbre et tombent dans la litière. Pour les fleurs femelles qui restent sur l'arbre, à la fin de l'été, elles deviendront des glands mûrs devenus trop gros pour leurs cupules qui tomberont à leur tour.
LE DEVENIR INCERTAIN DES GLANDS
Les glands tombés au pied de l'arbre vont, en grande partie disparaître, mangés par les écureuils, mulots et sangliers. Les écureuils et les geais, en faisant des réserves pour l'hiver vont tout de même assurer la dissémination des glands par oubli de leurs cachettes.
De nombreux autres glands sont mangés par des larves d'insectes notamment celles des balanins qui sortent avant l'hiver en laissant un trou dans la peau du fruit. 
www.plantes-et-jardins.com
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TANNO : Terme Gaulois désignant le Chêne Vert
la langue gauloise (et autres langues celtiques de l'antiquité)
Vieux Breton : tannen  (Chêne) - Breton : tannen (Chêne) - Vieil Irlandais : tinne (Houx)
Cornique : glastannen (Chêne Vert)





Nous le retrouvons par exemple dans le nom de la ville de Tannodurum (Tonnerre, Yonne).
Il est très probablement à l'origine des mots français : tannin, tannage, tanneur, et.
Le traitement des peaux se faisant à l'époque avec de la poudre d'écorce de chêne.
Notons aussi qu'en Irlande tinne (une des lettres de l'alphabet oghamique) était le nom du houx, qui tout comme le chêne et l'if ont un feuillage permanent.





mardi 12 mai 2009

Pour une Meilleure Connaissance de la Nature


CYTISUS  LABURUM


Quand Mimie présente une branche de cytise et la réalisation d'un objet tourné en partant d'une branche de cytise, elle parle d'une anecdote :

une visiteuse lui a dit un jour qu'elle faisait des beignets avec les fleurs de cytise et que c'était très bon.

et alors qu'elle se promenait sur internet, Mimie a lu que les fleurs de cytise étaient toxiques.

Elle aurait bien aimé avoir des nouvelles de cette visiteuse qui était venue à deux reprises avec ses petites filles et de la famille.

Pour l'Information prise auprès du Centre AntiPoison de Rennes :


CONFIRMATION : les fleurs de cytise sont toxiques



CYTISE

Cytisus Laburnum



Famille : Papilionacées
Floraison : avril-juillet


Fructification : juillet-août









TOXIQUE : cytisine (alcaloide proche de la nicotine)

SIGNES CLINIQUES :


* vomissements parfois sanglants
* vertiges, paleur, soif intense, hypersalivation, fièvre...
* troubles nerveux, cardiaques, et respiratoires graves.


ATTENTION :

Le cytise est souvent confondu
avec le faux acacia ou robinier

dont on peut manger les fleurs crues
ou sous forme de confiture
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dernière info du site
www.les arbres.fr

Fruit : gousse toxique (contient la cytosine qui procure des troubles respiratoires)

DANGER
Toute la plante est toxique
et même mortelle.
Fleurs et graines sont
les parties les plus dangereuses.

Elles contiennent des alcaloïdes (cytisine, anagyrine) qui provoquent une salivation abondante, une irritation du tube digestif, des vomissements sanglants, jusqu'à l'asphyxie pouvant entraîner la mort.

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Vous avez un doute, n'hésitez pas à contacter le Centre Anti Poison de votre Région